Tenons-nous le pour dit, Brutal Relax est de ces films qui marquent par leur propos tout autant que par l'intérêt mineur qu'il porte à la construction narrative. Un divertissement sans trop d'esprit, épuré comme il se doit, laissant ainsi la place a un concentré de marrade dépassant à peine le quart d'heure. Point trop n'en faut, et le trio de réalisateur l'a bien compris, en nous concoctant un court-métrage plus proche du clip sanguinolent que du thriller zombiesque. On dirait un film de fin d'étude, pour la fraicheur, c'est lumineux et plein de sang non-humain verdâtre (mais du rouge aussi !), et littéralement habité par un épais Gaspard Noé ( hommage ? ). Cet Olivares donc, gentil crétin massif, amateur de bain de boue et de musique ensoleillée ( mention spéciale à Savvas Salpistis ). En prime, un jeu d'acteur minimaliste mais tordant. Et oui, la moustache, faut savoir la porter. On savait les cinéastes espagnols doués pour faire couler le sang, doués pour exciter nos zygomatiques, pour le mélange des deux, on pouvait avoir quelques attentes pour ce métrage d'horreur rigolote. Y'a pas que REC dans la vie.
Et bien, tenons-nous le pour dit, les zombies furent, encore une fois, trop LOL.
P.S : Comme à CineKlectic on croule sous le généreux, et surtout pour éviter la recherche, voici le lien Youtube du film. Vous pouvez aussi « liker » la page Facebook, ça fait toujours chaud au coeur des principaux concernés
Martin, comte de Perrot
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